Calao à bec rouge – Tockus erythrorhynchus

Calao à bec rouge – Tockus erythrorhynchus

Calao à bec rouge – Tockus erythrorhynchus – Nothern red-billed Hornbill
Ce petit calao noir et blanc se distingue principalement par ses ailes tachetées, ses rectrices externes blanches et son long bec recourbé rouge. Le mâle affiche une petite tache jaune à la base du bec, Contrairement à la plupart des autres espèces de calaos, le bec n’est pas surmonté d’un casque creux. La peau nue qui entoure l’œil et qui recouvre la gorge varie du rose au jaunâtre. Les yeux sont bruns.
La femelle est plus petite que son partenaire, la tache noire qui orne sa mandibule inférieure est plus réduite. Les juvéniles ressemblent à l’adulte mâle, mais leur bec est plus bref et de couleur orange clair. Son espérance de vie est estimée à 18 ans

Ils fréquentent les savanes ouvertes et les zones boisées, les broussailles sèches et épineuses. En Namibie et dans les régions subsahariennes, il apprécie  les zones de collines. En Ethiopie, ils peuvent grimper jusqu’à 2 100 mètres d’altitude.
Ils sont originaires du continent africain et du Sahara. Ils  évoluent du Sénégal jusqu’à la corne de l’Afrique en Tanzanie en  Angola, en Namibie au Mozambique. Il y a officiellement 5 sous-espèces

Les calaos à bec rouge trouvent la plupart de leurs aliments à terre. Ils capturent les petits insectes en creusant dans les bouses et dans les débris. Ils se joignent souvent à des bandes mixtes. Dans certaines régions, pendant la saison sèche, ces oiseaux se rassemblent en troupes qui peuvent compter plusieurs centaines d’individus, dans les régions arides qui bordent le sud du Sahara, il peut y avoir des mouvements migratoires mais de faible amplitude. Au Zimbabwe, dans la vallée du Zambèze et au bord de certains lacs, il peut y avoir un afflux de nombreux oiseaux qui effectuent des mouvements locaux dans leur quête de nourriture.

La ponte a lieu 4 à 7 semaines après le début de la saison des pluies. Elle se déroule de mars à novembre en Afrique Occidentale, pendant de nombreux mois en Afrique du Nord-Est et de l’Est, d’avril à mai en Somalie, février-mars en Namibie et septembre-février dans le centre et le sud du continent. Ils défendent en couple leur territoire, et leur nid est placé dans la cavité d’un arbre au-dessus du sol. Ils utilisent également des anciens nids, qu’Ils les garnissent de feuilles vertes ou de quelques morceaux d’écorce et des herbes sèches. Le mâle se charge de la sélection du site et assiste sa partenaire en rapportant les matériaux qui vont servir à sceller l’entrée. La ponte comprend 2 à 7 œufs qui sont déposés dans un délai de 1 à 7 jours. L’incubation dure 23 à 25 jours et commence dès le dépôt du premier œuf. La femelle et les jeunes sont nourris par le mâle.16 et 24 jours après l’éclosion, la mère brise la paroi qui les tient prisonniers et émerge à l’entrée avec les plus âgés des oisillons. L’envol définitif ne s’effectue qu’au bout de 39 à 50 jours. La femelle profite de son séjour dans la cavité pour réaliser la mue de ses rémiges et de ses rectrices.

Ils se nourrissent de coléoptères, de termites, de larves de mouches de sauterelles, d’invertébrés constituant le plus grande partie du régime. Les petits animaux à squelette comme les geckos, les oisillons et les rongeurs n’en constituent pas moins des proies valables. Certains fruits sont aussi ingurgités et à la saison sèche, les oiseaux de la race nominale semblent apprécier les graines.

Catégorie :