Flamant du Chili – Phoenicopterus chilensis

Flamant du Chili – Phoenicopterus chilensis

Flamant du Chili – Phoenicopterus chilensis

Physiquement, le flamant du Chili garde un plumage rose comme son cousin le traditionnel flamant rose européen. Cependant, sa distinction se fait grâce à ses pattes grises aux articulations roses et aussi par l’étendue plus grande du noir sur son bec. C’est une espèce très grande, environ 1m10 à 1m30, haute de 80cm et pesant près de 2.5kg.

Il faut savoir que le flamant du Chili est plus petit et plus pâle que tous les autres flamants. Le flamant du Chili a un cou très allongé et recourbé, une queue courte, ses doigts sont courts également et palmés, ses pattes sont grisâtres.

Son bec noir donc est adapté à sa façon de se nourrir et s’en sert pour balayer le fond des eaux et de la vase à la recherche de nourriture.
Justement, question alimentation, le flamant du Chili obtient cette couleur rose grâce aux nombreux crustacés qu’il dévore avidement mais aussi grâce aux différentes plantes aquatiques, aux algues et à des organismes unicellulaires.

Comme tous les flamants, le flamant du Chili ne pond qu’un seul oeuf de couleur blanc sur un amas de boue. l’incubation dure 1 mois et les poussins naissent avec un petit duvet gris, ils restent au nid pendant 10 jours environ, période pendant laquelle ils sont nourris avec une sorte de lait de pigeon provenant du jabot des parents.

On retrouve le flamant du Chili dans les régions tempérées d’Amérique du Sud, niché sur des lagunes isolées aux eaux peu profondes. Le nid est construit par les deux parents, il est constitué de boue empilée sur une hauteur de 30cm pour une diamètres de 40cm, ce qui constitue un véritable barrage à la chaleur et à la montée des eaux. On le retrouve donc sur les côtes marines, les lacs salés, que ce soit dans les Andes péruviennes, au Chili, en Argentine et en Bolivie.

Le flamant du Chili est vulnérable aux changements de son habitat et les prédateurs naturels sont peu nombreux malgré tout, notamment grâce aux lieux inhospitaliers où il réside. Le prédateur principal reste l’humain et les goélands qui dévorent les oeufs.

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