Grue de Sibérie – Grus leucogeranus

Grue de Sibérie – Grus leucogeranus

Grue de Sibérie – Grus leucogeranus

La grue de Sibérie fait partie de la famille des Gruidés.

Cet échassier est blanc. Mais son long bec et sa tête ne sont pas recouverts de plumes, la peau est donc apparente et rouge vif. Ses grandes pattes sont rouges/noires et les plus grandes plumes de ses ailes sont noires. Ses ailes recouvrent entièrement sa queue. Elle mesure 1m30 pour une envergure de plus de deux mètres et un poids d’une dizaine de kilogrammes.

Comme tous les grands échassiers, la grue de Sibérie affectionne particulièrement les insectes, les amphibiens et même les petits rongeurs. Son régime alimentaire se compose aussi de plantes. Avec la nidification et la naissance des oisillons, la grue doit avoir une alimentation très riche. Mais lorsque viennent les mois d’hiver, elle migre et se retrouve dans la toundra où la nourriture est beaucoup moins abondante. Elle se nourrit donc de racines et de petites pousses.

Les couples de grues disposent d’un grand territoire qu’ils gardent farouchement jusqu’à la migration. Ils retrouvent ce territoire pratiquement chaque année.

Le nid est constitué d’herbes et de roseaux. Cela forme un petit monticule d’une quinzaine de centimètres de hauteur.

La femelle pond un ou deux œufs selon les années et en fonction de la quantité de nourriture. Comme tous les grands oiseaux, ils privilégient un petit nombre d’œufs, mais les poussins sont très bien élevés et ont pratiquement 100 % de chance de survivre. L’incubation dure un mois et les poussins pourront voler au bout de 70 jours.

Par rapport aux autres grues, c’est celles qui sont les plus exigeantes en terme d’habitat. Il lui faut obligatoirement un point d’eau dans son territoire pour pouvoir se nourrir et nicher. Elle apprécie les grands espaces très peu peuplés, la toundra et les marais.
On la retrouve pratiquement dans toute l’Asie. C’est la seule partie du monde où l’on peut l’observer.

La grue de Sibérie est menacée par le développement des populations qui s’intéressent aux points d’eau affectionnés par ces échassiers. Des plans de conservation de cette espèce ont été mis en place afin de la sauvegarder.

C’est la troisième espèce la plus menacée dans le monde. La perte de son milieu de vie est la principale cause de cette menace.

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