Zèbre de montagne – Equus zebra

Zèbre de montagne – Equus zebra

Zèbre des montagnes – Equus zebra

Le zèbre des montagnes est indissociable de l’Afrique, dans l’inconscient collectif. C’est une espèce de zèbre, membre de la classe des mammifères. Il fait partie de l’ordre des périssodactyles, comme tous les ongulés, en raison de leur nombre impair de doigts de pieds un seul, en l’occurrence.L’animal présente de nombreuses lignes verticales de couleur noire le long de son cou et de ses pattes antérieures, et des lignes plus larges horizontales sur ses pattes postérieures. Son ventre, en revanche, ne présente pas de lignes singulières.On le retrouve préférentiellement en Afrique du Sud, mais également en Angola et en Namibie, dans les régions montagneuses, comme l’indique le nom de l’espèce. On les rencontre, par exemple, dans les plateaux, toujours à proximité de sources d’eau. En effet, ils doivent s’abreuver tous les jours.

Ces animaux vivent en société, consistant en un mâle et de une à cinq femelles et leurs petits. Le mâle, occupant la position dominante au sein du groupe, s’occupe de la sécurité du troupeau.
Les mâles ont plusieurs partenaires. Les femelles donnent naissance, hors de toute période reproductive déterminée, à un zébreau après une gestation de un an environ. Il faut attendre entre un an et trois ans pour une autre mise à bas. Les jeunes quittent le troupeau de leur propre chef (généralement), lorsqu’ils sont âgés de un an ou deux. Les mâles célibataires se regroupent, avant de créer à leur tour leur propre famille, tandis que les femelles attendent un mâle célibataire ou rejoignent un autre groupe.

Leur régime est herbivore. Les zèbres, animaux diurnes, se nourrissent d’herbes, de feuilles, d’écorces.

L’espèce est dite vulnérable, en péril, mais elle n’est pas à l’heure actuelle menacée d’extinction. Cependant, dans les années 50, le nombre de zèbres des montagnes était dangereusement bas. Les principales menaces de l’espèce sont les activités agricoles, des clôtures barrant parfois l’accès à l’eau potable. En Namibie, on chasse le zèbre pour sa peau, dans des proportions parfois plus importantes que l’augmentation naturelle de leur population…