Fuligule milouin – Aythya ferina

Fuligule milouin – Aythya ferina

Fuligule milouin – Aythya ferina

À tout âge, il a une silhouette massive, un bec large et un crâne arrondi. Le mâle fuligule milouin possède une tête, une poitrine et un arrière du corps noirs contrastant particulièrement avec le dessus gris, le ventre et les flancs blancs. La femelle est brun terne avec un large anneau blanc à la base du bec. Quelques discrètes taches blanches sont présentes à proximité du bec. Les juvéniles caractérisent par une absence de blanc à la tête. Les femelles sont silencieuses contrairement aux mâles qui émettent des skop-skop criards.

Comme beaucoup de canards migrateurs  leur aire de nidification est située dans la zone boréale, il possède deux habitats distincts mais tous deux liés au milieu aquatique. En été, il fréquente les étangs et les lacs de la toundra et de la taïga voisine. En hiver, il habite le littoral marin, les estuaires et les baies abritées  qui sont des sites nourriciers.
Ce canard est un plongeur très performant, même en grosse mer. Il peut plonger jusqu’à 6 mètres de profondeur et rester immergé pendant près d’une minute, il migre tard, quelquefois juste avant la prise des glaces, ils volent en bandes serrées, La plupart rejoignent les côtes de l’Europe Occidentale. En France, d’importantes colonies sont présentes en Normandie et en Bretagne. Mais elles se dirigent aussi vers la mer Noire, la mer Caspienne et la Méditerranée.

Le nid est un simple creux ou une modeste dépression à l’abri de la végétation, garni d’herbes et du duvet de la femelle. Elle y pond 8 à 11 œufs dont elle assure seule la couvaison. L’incubation dure entre 26 et 28 jours.
Son alimentation est fortement liée à ses lieux d’habitat. En été, dans la toundra, son régime est plutôt basé sur la consommation de végétaux et d’insectes. En hiver, la priorité est donnée aux mollusques, crustacés et vers marins. Ce fuligule est  réputé omnivore, les plus grosses concentrations hivernales s’observent au-dessus des importants gisements de mollusques, de moules Les plus fortes bandes peuvent compter plusieurs milliers d’oiseaux.

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