Ragondin – Myocastor coypus

Ragondin – Myocastor coypus

RagondinMyocastor coypus

Egalement appelé castor des marais, le ragondin est un mammifère dont les origines remontent en Amérique du Sud. Son introduction en France remonte à 1882, sous forme d’élevages, pour tirer profit de sa fourrure. Les remises en milieu naturel ne se firent qu’à partir de 1930. Aujourd’hui, le ragondin est un animal que chacun peut croiser au cours d’une balade puisqu’il est présent sur 70 départements français. Le froid est le principal frein de sa colonisation. En effet, rappelons que cette animal est d’origine tropicale donc son organisme est peu adapté au froid.

De son nom Myocastor coypus, on retiendra qu’il est surnommé le castor des marais. Il possède en effet une physionomie proche du castor. Une queue cylindrique et peu poilue termine un corps d’une grande taille. Sur son museau se dessinent de très longues moustaches. Possédant de petites oreilles et de petits yeux, il ne faut pas se fier à son air adorable puisqu’il peut peser jusqu’à de 12 kilos, le poids moyen étant toutefois 6. Quatre de ses orteils sur cinq sont palmés, représentant un véritable avantage pour ce qui est de la nage. Point particulier de ce mammifère, ses mamelles ne sont pas sur son ventre mais bien sur un côté de son dos. Ce sont ses dents, ses incisives plus précisément qui font que le ragondin est reconnaissable entre tous : grandes et orange, tirant sur le rouge.

Le ragondin vit dans des milieux aquatiques (voir saumâtres, d’où son surnom), il creuse un terrier de 6 à 7 mètres pour construire son habitat, ce qui peut créer des dommages pour les berges des rivières ou canaux. On peut le voir vivre dans des huttes, mais c’est moins courant.
Pour son alimentation herbivore, le ragondin s’adapte aux ressources de son territoire, allant jusque dans les cultures humaines.

Les femelles ont 130 jours de gestation. Ces animaux se reproduisent idéalement l’hiver ou l’automne mais n’importe quel moment de l’année peut être le théâtre de la mise au monde d’une portée. Les femmes peuvent avoir deux portées par an, de 2 à 9 petits. Ces derniers sont autonomes dès trois mois et atteignent leur maturité sexuelle vers huit mois.

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